J’ai du mal a m’empêcher de me méfier des politicards de tous poils. Laurent Louis n’est pas dénué d’ambition politique et bien que j’aie tendance à approuver sa façon de remuer les choses, je ne comprends toujours pas pourquoi il a diffusé le lieu du rdv sur FB et non par mail. Et quel était son plan B ? J’espérais sincèrement qu’il ait donné une fausse piste… mais non. Curieuse manoeuvre selon moi.

Pourtant, et c’est l’objet de ce comm, j’ai adoré la réaction des journaleux. Leurs faux sourires restaient figés dans le marbre face a une caméra qu’ils ne contrôlent pas. Ne jamais baisser la garde se disaient-ils. Ne pas donner la moindre occasion d’extraire une mauvaise image de moi. Ne pas répondre directement car on va s’en servir contre moi. Je crois qu’ils se sont imaginés qu’on allait les traiter comme ils traitent les gens d’habitude. Dommage.

Je crois comprendre à quel point les caméras sont nocives à la façon dont s’en méfient ceux qui les manipulent tous les jours lorsqu’ils y sont confrontés.

Mais malgré leur malaise palpable et leur sourire de politesse, ils ne se seront pas gênés pour retrouver leur toxicité hors caméra. Qualifier le contenu d’un congrès quand on y est pas c’est déjà pas très joli mais c’est encore pire quand on sait qu’il n’a même pas eu lieu.

Tout çà pour dire que j’ai beaucoup aimé les voir les journalistes a poil !